1 mai 2015

Un timbre-poste pour le monument national du Hartmannswillerkopf

Le timbre présente au premier plan l'autel de la Patrie, situé sur le vaste parvis qui recouvre le vestibule et la crypte du monument national du Hartmannswillerkopf.

Les faces du parallélépipède de bronze doré portent les blasons des douze grandes villes de France qui financèrent le mémorial en 1920.




Dessiné et gravé par Eve Luquet, d'après une photo de HWK © Christophe MEYER

Oblitération illustrée Premier jour le 19 juin 2015 à Wattwiller (68) et à Paris (75) au "Carré d'encre"

Vente générale le 22 juin 2015

Valeur faciale : 0,95 € (affranchissement de la lettre prioritaire internationale jusqu'à 20g vers l'Union européenne, Liechtenstein, Saint-Marin, Suisse et Vatican)

Imprimé en taille douce, polychrome

Emis à 1,5 million d'exemplaires




Un peu d'histoire

La bataille du Hartmannswillerkopf est une bataille de la Première Guerre mondiale qui a eu lieu du 19 janvier 1915 au 08 janvier 1916 dans le massif des Vosges, en Alsace, région française mais allemande au début de la guerre.

Elle s'est déroulée sur un front secondaire de la Grande Guerre mais la violence des combats et la rigueur du climat des Hautes-Vosges l'ont rendue aussi terrifiante que celles plus célèbres de la Marne, de la Meuse ou de la Somme.




Ainsi ce conflit a donné à la montagne du Hartmannswillerkopf le surnom de "Vieil-Armand" et les abréviations usuelles de "HWK" ou "HK" mais on l'a également appelé "la mangeuse d'hommes".

Le monument national du Hartmannswillerkopf a été édifié entre 1924 et 1929 en hommage aux milliers d'hommes tombés pendant la bataille. Il surplombe la plaine d'Alsace du Haut-Rhin à 906 mètres d'altitude. Imposant, conçu autour d'un axe médian, le mémorial ouvre une perspective majestueuse sur l'ensemble du site classé.




Dans son prolongement s'inscrivent le cimetière national, la croix sommitale géante, baptisée Croix de la Paix en Europe, et les importants vestiges du champ de bataille. Sur le vaste parvis qui recouvre le vestibule et la crypte, se dresse l'autel de la Patrie. Les faces du parallélépipède de bronze doré portent les blasons des douze grandes villes de France qui contribuèrent au financement du monument en 1920.

L'intensité particulière des combats meurtriers qui se sont déroulés en 1915 sur ce site ont fait près de 25.000 victimes parmi les soldats allemands et français. Parmi eux 1.256 soldats français sont inhumés sous les croix qui s'alignent comme à l'infini dans le cimetière national gardé par le monument.

Dʹaprès le communiqué de presse de Phil@Poste



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