Les timbres socio-postaux et le système dont ils ont conditionné la mise en place ont été instaurés, sous l’Allemagne bismarckienne, par la Loi du 22 juin 1889, entrée en vigueur le 1er janvier 1899.
Le rôle des postes fut décisif dans le succès du système : l’administration postale disposait en effet d’une implantation étendue, véritablement proche des usagers. L’implantation locale était si étendue qu’elle se prolongeait jusqu’au niveau des facteurs.
L’avis du 12 décembre 1890 prévoit que « les facteurs seront également munis de timbres de cotisation de la valeur la plus en usage dans leur circonscription ».
L’avis du 12 décembre 1890 prévoit que « les facteurs seront également munis de timbres de cotisation de la valeur la plus en usage dans leur circonscription ».
(extrait de « Les timbres socio-postaux d’Alsace-Lorraine », ouvrage en couleur de 51 pages d’Yves Maxime DANAN, publié par la SPAL en 1983).
Les cartes quittances étaient en principe établies par les mairies, qui les collectaient également pour archivage lorsque celles-ci furent entièrement complétées avec des timbres socio-postaux. La poste pouvait se substituer aux mairies lorsqu’il s’agissait de ses propres employés.
Carte quittance établie par la mairie de Steinbach le 1er juillet 1913, pour un agent des postes (« Postagentin »)
A l’intérieur, le bénéficiaire a collé 52 timbres de cotisation pour 2 semaines (soit 2 ans de cotisation d’assurance sociale).
La carte complétée a été déposée au bureau de poste de CERNAY (SENNHEIM) le 1er mai 1915 et un cachet de service postal avec aigle impérial y a été opposé «& KAISERL. DEUTSCHES POSTAMT SENNHEIM ».
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