Publication d'une étude sur "LES RELATIONS POSTALES ENTRE L'ALSACE-MOSELLE ET LA FRANCE 1940-1944"

L’offensive et l’avancée des troupes allemandes en mai 1940 ont perturbé, voire interrompu le fonctionnement de la poste dans une grande partie du Nord de la France.

L’occupation puis l’annexion de l’Alsace et de la Moselle ont changé la donne pour les trois départements dont l’environnement social, politique et juridique s’est trouvé bouleversé.

Les relations postales avec les autres régions françaises ont repris petit à petit à partir du mois de juillet 1940 mais pas dans les mêmes conditions qu’avant la guerre : limitation voire interdiction du trafic, règlementation tatillonne, contrôle du courrier, etc.

Pour les Alsaciens et les Mosellans, la poste fonctionne désormais selon les règlements allemands sous l’autorité d’abord de l’armée, ensuite de l’administration civile et enfin de la "Reichspost".

Cette époque certes douloureuse a cependant généré pour les amateurs d’histoire postale un vaste champ d’investigation aux multiples facettes présentées dans cet ouvrage.

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Publication d'une étude sur "LES JOURNAUX D'ALSACE ET DE MOSELLE ET L'ECHO DE NANCY 1940-1944"

Avec l’arrivée des troupes allemandes au milieu du mois de juin 1940 et l’annexion de fait de l’Alsace et de la Moselle, la presse, la radio et le cinéma passent sous le contrôle total du parti national socialiste allemand (NSDAP) et deviennent des outils de propagande et de manipulation des masses entre les mains de Joseph Goebbels, ministre de l’éducation du peuple et de la propagande.

Les journalistes français sont immédiatement licenciés, expulsés ou parfois emprisonnés et remplacés par du personnel allemand à la solde du régime nazi.

Le travail et les recherches de l’auteur nous permettent de mieux comprendre l’organisation de la presse en Alsace et en Moselle pendant cette période et surtout d’étudier les affranchissements, tarifs et marques postales diverses figurant sur les bandes pour journal.

Seule une infime partie des bandes de journaux expédiées de 1940 à 1944 ont été conservées - lorsqu’elles l’ont été avec le journal il s’agit de documents rarissimes - ce qui explique que de multiples affranchissements ou combinaisons n’ont été vus par l’auteur qu’en un seul exemplaire.

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Publication d'une étude sur "LES EMPREINTES DE MACHINE A AFFRANCHIR EN ALSACE ET EN MOSELLE 1940-1944"

La première empreinte de machine à affranchir signalée en Alsace-Moselle date de 1927.

Le nombre de machines en service ne cesse de croître jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale, avec 130 machines environ en service.

Mi-juin 1940, l’entrée des troupes allemandes sur le sol français entraine l’interruption du trafic postal pendant plusieurs semaines.

Le trafic postal reprendra timidement courant juillet 1940 avec une utilisation provisoire des tarifs, timbres à date et timbres-poste français jusqu’au 15 août 1940, avec une tolérance jusqu’au 17 août en Alsace et jusqu’au 21 août en Moselle.

Durant cette période de quelques semaines, seules les empreintes de trois machines à affranchir sont connues, avec des valeurs faciales en francs.

Des machines à affranchir allemandes sont mises en service à partir de début janvier 1941 en Alsace et d’août 1941 en Moselle. Il s’agit hormis une exception de machines de la marque "Francotyp".

Cet ouvrage présente une étude des différents modèles de machines à affranchir et des marques distinctives de leurs empreintes, ainsi qu’un catalogue des empreintes allemandes utilisées en Alsace-Moselle et enfin une description des organismes officiels ou des entreprises les ayant utilisées.

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Publication d'une étude sur "LA CORRESPONDANCE DES PRISONNIERS DE GUERRE ALLIES EN ALSACE 1940-1944"

À la suite de l’invasion éclair de la mi-juin 1940 et de l’armistice du 22 juin 1940 des centaines de milliers de soldats français sont faits prisonniers en quelques jours.

Les flux qui convergent vers l’Alsace, en route vers l’Allemagne, sont considérables et l’armée allemande est prise au dépourvu.

Les Allemands créent à proximité du front de multiples petits camps de prisonniers provisoires, tant en Alsace qu’en Moselle, qui forment des Frontstalag.

Les prisonniers de guerre Alsaciens et Mosellans sont libérés au cours du mois de juillet et une grande partie des autres prisonniers français sont transférés dans des camps en Allemagne (Stammlager « Stalag » pour les soldats et Offizierslager « Oflag » pour les officiers).

Début décembre 1940, les Frontstalag alsaciens-mosellans deviennent des Stalag qui regroupent surtout des prisonniers capturés sur le front de l’est.

Les Stalag mettent en place une multitude de commandos de travail (Arbeitskommando) répartis dans de nombreuses communes.

En 1944 est créé à Strasbourg un camp de prisonniers de guerre pour les officiers : l’Oflag 65 (Offiziers-Lager) en provenance essentiellement des pays de l’est et des Balkans.

Cet ouvrage répertorie les camps de prisonniers d’Alsace et les marques postales qui leur ont été attribués.

Il constitue le complément de l'ouvrage traitant des "Camps de prisonniers alliés de Moselle en 1940-1944" publié en 2007.

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Conférence sur "LES CARTES DE LA CROIX ROUGE DE STRASBOURG EN 1870"

Nous vous présentons ci-dessous un lien vers l'enregistrement audiovisuel de la conférence sur "Les cartes de la Croix Rouge de Strasbourg en 1870" présentée lors de l'exposition philatélique nationale "PHILA-FRANCE COLMAR 2025" par Philippe BOUTSERIN, vice-président et trésorier de la SPAL.

Pour aller plus loin sur le sujet, voir l'étude sur "LES CARTES DE CORRESPONDANCE DE LA CROIX ROUGE EN ALSACE EN 1870" sur le site internet "EDITIONS SPAL"

Publication d'une étude sur "LA POSTE EN ALSACE ET EN MOSELLE 1939-1945"

Cet ouvrage a pour vocation de donner une vision globale des éléments d’histoire postale de l’Alsace et de la Moselle durant la période allemande de 1940-44, mais également celles de la "drôle de guerre" (1939-1940) et de la poste française après la libération.

La "Drôle de Guerre" est marquée par la mobilisation générale et l’évacuation de 450.000 civils alsaciens-mosellans vers le sud-ouest de la France.

Les marques de la poste militaire de campagne française apparaissent sur le courrier ainsi que ceux de la censure postale française (commissions de contrôle postal).

L’invasion de l’Alsace-Moselle en juin 1940 est marquée par l’interruption du trafic postal, l'apparition de la poste militaire allemande de campagne ("Feldpost"), l’ouverture des bureaux de la poste de service allemande ("Dientspost"). 

De juillet à novembre 1940 la poste civile est rétablie par l’administration allemande. Avec l’annexion de fait de l’Alsace et de la Moselle au Reich allemand, les timbres-poste allemands d’occupation (surchargés "Elsaß" ou "Lothringen") sont mis en service le 15 août 1940 en Alsace et le 21 août 1940 en Moselle.

Les timbres à date français sont utilisés à titre transitoire jusqu’à la mise en place des cachets allemands provisoires en caoutchouc puis du matériel oblitérant allemand uniformisé.

Le courrier est soumis au contrôle postal militaire allemand (censure).

A partir du 15 juillet 1941, la poste d’Alsace et de Moselle est pleinement intégrée dans la "Reichspost". A partir de cette date tous les timbres-poste allemands y sont valables.

Cela concerne aussi les services bancaires postaux, les services « sociaux », ceux de la radio, etc.

À la suite de l’incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans l’armée allemande décrétée en août 1942, apparaissent les correspondance militaire ("Feldpost"), de même que celles des des prisonniers de guerre ainsi que celles des internés du camp de sûreté de Schirmeck-Vorbruck et des déportés du camp de concentration de Natzweiler-Struthof.

Avec les combats de la Libération le trafic postal avec la France est interrompu à partir de septembre 1944.

Le courrier des libérateurs porte les marques des bureaux postaux militaires français (BPM) ou américains (Army Post Office, APO).

La poste française se remettra progressivement en place et il faudra attendre juin 1945 pour un retour complet des services postaux à la normale.

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Publication d'une étude sur "LES RESTRICTIONS POSTALES EN ALSACE ET EN MOSELLE 1944-1945"

80 ans après la Libération, il peut paraître difficile de comprendre la situation des Alsaciens et des Mosellans de l’époque.

Ceux-ci ont été empêchés de correspondre librement durant de longs mois, plus que dans toute autre région française.

Entre les premières et les dernières communes libérées dans la région, il s’est déroulé quatre mois pour l’Alsace et plus de six mois pour la Moselle (du 06 septembre 1944 au 19 mars 1945).

Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette libération lente et tardive, et la région reste située pendant de longs mois dans la "zone de l’avant", donc sous le pouvoir du délégué militaire, un officier de liaison désigné par le commandement allié.

Cette proximité du front entraîne de nombreuses restrictions, dont celles du courrier postal dont l’acheminement est entravé par des destructions et des voies de circulation impraticables ou obstruées. 

Hormis les correspondances militaires, ce courrier ne circule pas normalement avant fin mai 1945. 

Surtout, il continue d’être contrôlé, sa limitation aux seules cartes postales non illustrées permettant une lecture bien plus facile.

Ces exigences touchèrent une grande partie des régions libérées par les armées alliées, mais sur des durées moindres que dans tout l’est de la France.

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Conférence sur "LA GERMANISATION ET LA NAZIFICATION DE L'ALSACE-MOSELLE (1940/44)"

Nous vous présentons ci-dessous un lien vers l'enregistrement audiovisuel de la conférence sur "La germanisation et la nazification de l'Alsace-Moselle (1940/44)" présentée lors de l'exposition philatélique nationale "PHILA-FRANCE COLMAR 2025" par Gilles FEUTREN, vice-président de la SPAL.

Pour aller plus loin sur le sujet, voir le catalogue de l'exposition "UNE ALSACE MOSELLE TRES MARQUEE 1939-1945 : le témoignage de l'histoire et des marques postales" sur le site internet "EDITIONS SPAL"

Publication d'une étude sur "LA POSTE MILITAIRE FRANCAISE EN ALSACE ET EN MOSELLE - Septembre et octobre 1938 / Septembre 1939 à juin 1940"

À la suite de la crise des Sudètes, l’armée française est mise en alerte à partir du 18 septembre 1938.

Le 25 septembre est décrétée une mobilisation partielle des réservistes suivie le 27 d’une mobilisation générale. Les accords de Munich signés le 29 septembre mettent fin à l’alerte.

Pendant ces quelques jours, la poste aux armées est partiellement remise en service et la franchise postale est accordée aux soldats mobilisé.

Cependant un an après ces premiers évènements l’Allemagne nazie envahit la Pologne. À la suite de ses alliances la France déclare la guerre à l’Allemagne le 3 septembre 1939 à 17 heures. C’est à nouveau la mobilisation générale. L’Alsace et la Moselle sont en première ligne.

Le service du courrier est un élément essentiel au moral des troupes. La collecte et la distribution du courrier et des colis postaux des soldats est donc assurées par des bureaux de la poste aux armées dont l’ensemble des éléments desservis est appelé « secteur postal » (SP) qui porte le même numéro que celui du bureau.

Le secteur postal constitue une adresse pour le courrier expédié et à distribuer ; il est identifié par un numéro assigné à des unités qui peuvent être fixes ou mobiles, desservant alors des unités en mouvement (front).

Cet ouvrage répertorie la soixantaine de secteurs postaux attribués aux unités stationnées en Alsace et en Moselle ainsi que les unités auxquelles ils ont été attribués et leur localisation.

Il est un outil indispensable à ceux qui s’intéressent à l’histoire postale de la « drôle de guerre ».

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Publication d'une étude sur "LA POSTE MILITAIRE AMERICAINE EN MOSELLE ET EN ALSACE 1944-1946"

En 1944, après le succès du débarquement de Normandie et l'avancée rapide des forces alliées à travers la France, l'objectif de libérer l'Alsace et la Moselle devient une priorité.

En septembre 1944, la IIIe Armée américaine encercle la ville de Metz et après des combats intenses et prolongés, libère la ville le 22 novembre 1944.

En Alsace, la Libération de Strasbourg représente un enjeu symbolique majeur pour la France. La 2e Division Blindée française du général Leclerc joue un rôle crucial dans cette opération.

Appuyées par les forces américaines, les troupes françaises pénètrent dans Strasbourg le 23 novembre 1944, marquant ainsi le retour de cette ville historique dans le giron français.

Au sud de la région, ce sont les troupes du général de Lattre qui libèrent Mulhouse et le Sundgau.

Le système postal militaire américain, connu sous le nom de "Army Postal Service" (APS), joue un rôle vital pour assurer la connexion entre les soldats et leurs familles et ainsi maintenir le moral des troupes.

À travers l'étude des courriers envoyés et reçus par les soldats américains, il est possible de saisir la portée des événements historiques et de remettre en contexte les actions militaires.

Sont abordés divers aspects de cette histoire postale, notamment le flux des correspondances, les marques postales apposées par les "APO" (Army Post Office - Bureaux postaux militaires), le fonctionnement de la censure postale militaire américaine, les types de correspondances postales et leurs tarifs, etc …

Les courriers des APO de cette période ne sont que peu collectionnés en France et il est à espérer que cet ouvrage suscite un renouveau d’intérêt dans ce domaine.

Pour en savoir plus, profitez de la conférence de Sébastien STRUBEL sur ce sujet présentée lors de "PHILA-FRANCE COLMAR 2025" :

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